SATAN VEUT VOTRE PEAU, MAIS CHRIST VOUS OFFRE LA VIE SAUVE !


Culte du 04/03/2012 (résumé du message)


1. Rappel sur quelques points


Dans le cadre de notre survol du "tabernacle", le temple portatif des Hébreux dans le désert, nous abordons maintenant l'une des fêtes qui y étaient célébrées : la "Fête des expiations". Il s'agit, comme toutes les autres fêtes ordonnées par Dieu à Son peuple, Israël, d'une "sainte convocation de l'Éternel". C'est une fête perpétuelle, et elle est toujours célébrée dans le Judaïsme, sous le nom de "Jour du Grand Pardon" ou "Yom Kippour".

Au stade où nous en sommes de notre survol du "tabernacle", nous nous arrêterons à ce qui y concerne les sacrifices offerts, en rapport avec le péché. Mais vous allez voir qu'il y a déjà là beaucoup à comprendre, pour nous aujourd'hui ! Un aspect particlièrement fort sur la gravité du péché pour l'être humain y est expliqué encore plus précisémment que tout ce que nous en avons déjà vu...

Pour rappel, sur ce point précis, le péché est l'état :

  • de désobéissance à l'encontre de Dieu,
  • d'indépendance à l'égard de Dieu.

Nous avons déjà vu que, pour Dieu, il n'y a pas tant des péchés, qu'un état unique de péché, qui entraîne la nécessité, pour Dieu, de faire Justice contre les coupables qui se sont eux-mêmes mis dans cet état. Cet état a pour conséquence la rupture entre le coupable et Dieu. Les péchés sont, en fait, les actes commis en état de péché : ce sont des conséquences, en actes, de l'état de péché.

Pour les humains, une chance de revenir en arrière (que la Bible appelle "se convertir [...à Dieu]") est conservée jusqu'à la mort physique de ceux-ci, ainsi qu'il est écrit : "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement."(1) Et ce jugement a été défini ainsi, par Celui qui est juge et législateur(2) en la matière : "Le salaire [la rétribution] du péché, c'est la mort."(3) Jésus a beaucoup parlé de ce châtiment, et l'a décrit comme le fait d'être "jetés dans la fournaise ardente [ou encore 'l'étang de feu'], où il y aura des pleurs et des grincements de dents."(4) La Bible décrit cet endroit comme un lieu de tourments, où ceux qui y seront jetés "seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles."(5) Et Jésus précise même, de ceux qui y seront jetés, que ce sera un lieu "où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point."(6) Ce n'est pas un lieu de villégiature souhaitable, c'est le moins qu'il puisse en être dit...

Nous avions aussi vu que, dans le service sacerdotal effectué dans le "tabernacle", Dieu avait institué des sacrifices, et notamment les sacrifices d'expiation pour le pardon des péchés commis. Nous avions vu que Dieu annonçait, de façon imagée, depuis près de 1500 ans avant, dans ces sacrifices d'animaux, qu'un Grand Sacrifice pour le Grand Pardon des péchés aurait lieu un jour. Et cela a eu lieu, sur une croix, à Golgotha, face à Jérusalem, il y a environ 2000 ans.

Nous avions vu que, à l'époque, le coupable qui souhaitait demander le pardon de Dieu, devait :

  • entrer dans le parvis (la cour) du "tabernacle, avec un animal à sacrifier, tel que défini par la Loi donnée par Dieu à Moïse ;
  • poser sa main sur la tête de l'animal, en confessant le péché dont il se repentait ;
  • égorger lui-même l'animal.

Le reste du travail de sacrifice était alors du ressort du sacrificateur qui officiait. Et le coupable s'en retournait ensuite dans le camp des Hébreux, pardonné de tout péché qu'il avait ainsi confessé : en posant sa main sur la tête de l'animal, il avait transféré sur lui tout péché qu'il confessait alors, et l'innocence de l'animal était alors transférée sur lui... Nous avions vu que c'est exactement ce qu'a fait Jésus-Christ en offrant Sa vie, sur la croix, à la place des coupables que nous sommes..., mais aussi qu'Il ne nous impose pas Son pardon, mais nous le propose seulement. Pour en bénéficier, il faut l'accepter volontairement, après avoir :
  • reconnu notre état de péché devant Dieu (confession) ;
  • reconnu la justice du jugement qui nous attendait, du fait de notre état de péché ;
  • reconnu et accepté l'acte d'Amour accompli par Dieu, dans la personne de Jésus (Dieu Lui-même, dans un corps humain), sur cette croix ;
  • donné volontairement notre vie à Dieu, pour être réconcilié(e) avec Lui et Le servir.

Nous avions vu tout cela, mais il est bon de le rappeler, au moins pour celles et ceux qui n'auraient pas eu connaissance de tous ces points.

Mais nous aller encore plus loin, maintenant...


2. La « fête des expiations » : le bouc pour "Azazel"


Tout commençait par un « tirage au sort », par le Grand-Prêtre, entre les 2 boucs offerts par le peuple. L'un était alors destiné à l'Éternel, et il était alors sacrifié. L'autre était destiné à un étrange personnage du nom d'« Azazel »., et il n'était pas sacrifié sur l'autel, mais envoyé dans le désert. Qui est cet « Azazel », et qu'est-ce que tout cela signifie donc ?

Comprendre cela va nous amener à comprendre encore bien davantage sur la gravité du péché. Pourquoi fallait-il 2 sacrifices bien distincts pour le péché ?

  • 1 qui était offert à l'Éternel : pour le Grand-Prêtre lui-même (le taureau) et pour le peuple et ses chefs (le bouc destiné à l'Éternel par le sort) : cela constituait le « sacrifice d'expiation offert à l'Éternel », sacrifice unique constitué de 2 animaux ;
  • 1 qui était offert à cet « Azazel », dans le désert : cela constituait le « sacrifice d'expiation offert à 'Azazel' », sacrifice unique constitué d'un seul animal.


2.1. Qui est « Azazel » ?

Tout d'abord, parlons donc d'« Azazel ».

Dans la tradition juive (qui est la mieux à même d'expliquer ce que signifie ce terme. (7)), il s'agit :

  • d'un sommet du Sinaï d'où le bouc destiné à "Azazel" était précipité : il est toutefois clair que le bouc n'était pas offert à cette montagne, mais à un personnage identifié par le nom même de cette montagne et de son précipice : en quelque sorte, ce bouc était offert au séjour des morts, c'est-à-dire à celui qui détient la puissance même de la mort :
          "Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il (Jésus) y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable."(8) ;
  • d'un ancien démon dont le lieu d'habitation (ou d'errance, plus exactement) est le désert :
          cela ne peut pas ne pas nous rappeler ce que Jésus a dit, un jour :
          "Lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il va par des lieux arides (le désert), cherchant du repos, et il n'en trouve point."(9) ;
  • d'une partie des anges qui ont appris la guerre et l'art de forger des armes aux hommes(10) : ici, c'est donc le royaume du diable.

Maintenant, appelons un chat un chat : il est clair qu'« Azazel » désigne le diable, Satan, l'ennemi de Dieu et des hommes (les créatures de Dieu).


2.2. Pourquoi donc ce bouc est-il offert à "Azazel" ?

Autre façon de poser cette question : "En quoi était-ce important, pour le pardon des péchés par Dieu, d'offrir un bouc au diable ?".

Rappelez-vous ce texte : "Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit."(11) Satan est l'accusateur qui vient jour et nuit devant Dieu pour accuser les hommes, et encore plus particulièrement le Peuple de Dieu, comme il le fit également pour Job. Dans l'histoire de Job, un fait surprenant est qu'il semble que Dieu ne peut pas rejeter, tout simplement, les accusations de Satan contre Job, ni le défi que Satan Lui lance à Lui, Dieu.

Cela est moins surprenant quand on réalise que Satan a fait tomber les hommes dans le péché pour les empêcher du droit d'accès au Ciel de Dieu, dont lui, Satan, est désormais privé de résidence permanente : il lui est encore permis d'y venir, mais non plus d'y rester. Et c'est justement quand il y vient qu'il accuse les hommes devant Dieu, comme si Dieu avait besoin qu'il Lui fasse un rapport., comme si Dieu ne connaissait pas tous les péchés des hommes.

Mais Satan estime comme un du, de la part de Dieu, que Dieu punisse les hommes pour leurs désobéissances. Voyez ici sa perfidie : c'est lui qui est le tentateur, et c'est lui qui est, ensuite, l'accusateur.

Auprès des hommes, il fait en sorte que ceux-ci tombent et restent dans leur état de péché, et donc de mort, et ensuite, auprès de Dieu, il fait en sorte que Celui-ci n'oublie rien des péchés des hommes, et donc soit contraint de les punir. Devant Dieu, il estime comme un dû personnel la punition des hommes !... Satan réclame à Dieu la peau (l'âme, la vie) des hommes coupables, et Dieu ne peut pas la lui refuser : en péchant, ils se font eux-mêmes esclaves du diable.

Et voilà pourquoi, quand Dieu a institué cette « Fête des Expiations », Il y a aussi prévu un "bouc pour Azazel".


3. Satan veut notre peau !


3.1. Les faits : une réalité terrifiante...

Satan réclame à Dieu la vie des pécheurs du Peuple d'Israël, Dieu lui donne, à leur place, le "bouc pour 'Azazel'". C'est de là, d'ailleurs, que vient l'expression : "bouc émissaire". Lors de cette "Fête des Expiations", Dieu se satisfait du sacrifice d'un bouc, en sacrifice d'expiation, à la place des hommes coupables, et Il donne en même temps son "dû" à "Azazel" : un autre bouc. à la place des mêmes hommes coupables et désormais pardonnés.

Voilà pourquoi il est aussi écrit écrit que "Celui qui n'a point connu le péché (Jésus-Christ), il (Dieu) l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu."(12) Sur la croix de Golgotha, Jésus a été offert à Dieu, en sacrifice d'expiation pour nous, mais Il a également été offert à "Azazel", le diable, également à notre place, comme le bouc d'"Azazel" du temps de l'Ancienne Alliance. Jésus est notre "bouc émissaire", offert sur la croix à Satan à notre place. si, du moins, nous avons accepté Son sacrifice pour nous à Golgotha, et accepté de devenir ainsi Ses disciples, Son peuple racheté.

Le péché a ceci d'encore plus grave pour nous, humains, que Satan, celui qui l'a insufflé dans le c½ur des hommes (dans nos c½urs et dans nos vies), est aussi celui qui, ensuite, réclame "notre peau" à Dieu. Et il sait pertinemment que Dieu ne peut pas la lui refuser : il y a là de quoi vraiment frémir d'effroi !!!

Combien tous ces détails de l'Ancienne Alliance, dans tous les symboles et réalités cachées qu'elle renferme ainsi, sont merveilleux d'enseignements pour nous, aujourd'hui encore et toujours.! Et combien ces enseignements peuvent être salutaires pour qui veut bien les entendre et les écouter !


3.2. La terrible question que cela nous pose

Mais cela nous pose cette question terrible : "En ce qui me concerne, si je meurs aujourd'hui, qui Dieu va-t-Il devoir offrir à Satan ?... Le grand "bouc d'Azazel" offert une fois pour toutes, Jésus-Christ, . ou bien moi ?" Que puis-je répondre, aujourd'hui, pour moi-même, à cette question précise ? Il ne faut pas l'éluder !... Il faut oser y répondre, avec la plus totale sincérité, la plus totale impartialité, et la plus totale lucidité sur notre réalité vis-à-vis de Dieu !

Si vous mourriez aujourd'hui, où vous retrouveriez-vous, sachant que c'est une réponse qui s'écrit avec "pour toujours" ? Où vous retrouveriez-vous donc ? Avec "Azazel", le diable, dans son désert ? . ou bien avec Jésus-Christ ?

Avez-vous accepté le sacrifice de Jésus pour vous, . ou bien Jésus est-Il mort pour rien, en ce qui vous concerne ? Il ne peut pas vous sauver malgré vous !

Si vous êtes encore dans le péché vis-à-vis de Dieu, sachez alors que Satan vous réclame à Dieu, il réclame "votre peau" à Dieu, et Dieu ne peut que lui donner gain de cause. C'est dommage, et bien bête, puisque Dieu a déjà tout accompli pour que vous soyez sauvé(e) d'un tel destin !... C'est pourquoi il est primordial que vous puissiez répondre maintenant, en cet instant même : "Jésus-Christ m'a sauvé(e), le diable a reçu son « bouc d'Azazel » à ma place : Jésus Lui-même !"


3.3. La réponse et la solution proposées par Dieu aux hommes

Ne laissez pas passer cet instant --ou au pire, cette journée-- sans pouvoir affirmer cela. Je vous en supplie, au nom de Jésus-Christ, laissez pas passer cet instant sans être réconcilié(e) avec Dieu, votre Créateur qui vous aime, et qui a tout accompli, en Jésus-Christ, pour vous avoir auprès de Lui pour l'éternité !

Jésus-Christ, . Dieu en personne dans un corps humain ., a décidé, un jour, de livrer Sa vie pour vous, face à Sa propre Justice, en se laissant crucifier, alors qu'Il connaissait d'avance les heures de souffrances horribles que cela allait Lui coûter ! Du haut de cette croix, il y a de cela environ 2000 ans déjà, aussi incroyable que cela puisse vous paraître, Il vous voyait, vous, aujourd'hui, comme Il m'a vu, moi, et chaque être humain de tous les siècles... Il vous voyait, Il vous regardait, et c'est pour vous aussi qu'Il faisait cela !

Si vous n'avez pas encore accompli ce pas, et que vous voulez, aujourd'hui même, accepter ce salut pour vous-même, je vous invite à dire à Dieu, dans votre c½ur, la prière que je reprtoduis ci-dessous :

"Seigneur Jésus, je suis venu(e) ici indigne de Toi, indigne même de Ton Pardon,
et je n'ai rien d'autre à T'offrir que cette pauvre vie en lambeaux devant Ta Justice et Ton Amour.

Mais j'ai besoin de Toi, je Te demande pardon, je me repens de toutes mes fautes,
et j'accepte l'acte d'Amour que Tu as accompli pour me sauver, sur cette croix de Golgotha.

Je reconnais que, là, dans la personne de Jésus-Christ, c'est bien Toi qui as subi mon châtiment,
je méritais les coups de Ta Justice, et Tu les as subis à ma place, à cause de moi, . et en ma faveur.

Je te demande de m'accepter, aujourd'hui, tel(le) que je suis ;
et je veux, pour les temps qui viennent et pour le reste de ma vie, m'approcher toujours plus de Toi.

Aide-moi, car je sais combien je suis faible, et fais de moi la créature que Tu veux que je sois.
Aujourd'hui, je m'abandonne à Toi ; aujourd'hui, je me donne moi-même à Toi, pour toujours.

Au nom de Jésus-Christ. Amen."

Cette prière n'est pas magique, mais si vous l'avez faite, Dieu l'a entendue. Et je peux vous affirmer ceci : Dieu ne punira pas et le sacrifice d'expiation et le coupable pour les mêmes péchés.

Si vous avez fait cette prière, c'est le sacrifice d'expiation, livré à votre place à la Justice de Dieu, Jésus-Christ, qui a été puni pour vos péchés. C'est Dieu qui affirme alors que vous partez d'ici blanchi devant Sa Justice, et surtout réconcilié avec Lui. Si vous avez fait cette prière, c'est encore Jésus-Christ qui a été livré à votre place à Satan, comme son "bouc d'Azazel". Vous êtes désormais libre des liens de cet ancien maître de votre vie. Vous êtes passé(e) de la mort (et de son royaume de la mort) à la vie dans le Royaume de Dieu.

Vous vous regarderez dans une glace, et rien d'extérieur n'aura changé, mais sachez que, dorénavant, si vous décidez de persévérer avec Dieu, c'est dans votre c½ur même que tout est désormais nouveau ! C'est le plus beau des miracles de Dieu dans la vie de ceux qui se donnent ainsi volontairement eux-mêmes à Lui, dans une repentance sincère.

Que Dieu vous bénisse.

Jean Nehlig.


RENVOIS DU TEXTE

(1) La Bible - Épitre aux Hébreux, chapitre 9, verset 27.

(2) La Bible - Livre du prophète Esaïe, chapitre 33, verset 22 ; Épitre de Jacques, chapitre 4, verset 12.

(3) La Bible - Épitre de Paul aux Romains, chapitre 6, verset 23.

(4) La Bible - Évangile selon Matthieu, chapitre 13, verset 50 ; Livre de l'Apocalypse, chapitre 20, verset 15.

(5) La Bible - Livre de l'Apocalypse, chapitre 20, verset 10 ; +cf. Évangile selon Matthieu, chapitre 25, verset 41.

(6) La Bible - Évangile selon Marc, chapitre 9, verset 48.

(7) Ce n'est pas un métroplitain qui va donner des cours de créole à un Créole, ni un non-juif qui donner des cours d'hébreu à un Israëlite...

(8) La Bible - Épitre aux Hébreux, chapitre 2, verset 14.

(9) La Bible - Évangile selon Matthieu, chapitre 12, verset 43.

(10) cf. le Livre d'Énoch...

(11) La Bible - Livre de l'Apocalypse, chapitre 12, verset 10.

(12) La Bible - 2ème Épitre de Paul aux Corinthiens, chapitre 5, verset 21.


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