CULPABILITÉ, REPENTANCE


La Bible nous rapporte qu'un jour, quelques personnes qui se trouvaient là racontaient à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices.
Il leur répondit : "Croyez-vous que ces Galiléens fussent plus pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu'ils ont souffert de la sorte ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous également" (Luc, ch.13 v.1 à 5).

De tels malheurs résonnent aujourd'hui de façon encore plus particulières à nos oreilles, dans notre époque d'attentats terroristes, de catastrophes naturelles, d'insécurité...
Jésus aurait dû s'émouvoir de ces tristes nouvelles, s'en émouvoir d'une émotion bien humaine. C'est la moindre des choses que cette foule "était en droit" d'attendre d'un "grand religieux" comme lui, dirait-on aujourd'hui.
Bien entendu, ces nouvelles l'ont touché au plus profond de lui. Mais il s'est par-dessus tout ému pour les "vivants". Et c'est pourquoi il rebondit sur cet événement pour les enseigner...
Nul doute qu'il agirait encore ainsi aujourd'hui, au risque de choquer beaucoup de gens "bien-pensants".

De tout temps, la superstition des humains les a fait chercher des coupables pour la plupart des malheurs qui les frappaient, ou en rendre responsables ceux qui en étaient les victimes (nous connaissons tous cette maxime populaire : "il n'y a pas de fumée sans feu").
C'est pourquoi Jésus tient avant tout à rappeler que les personnes auxquelles ce malheur est arrivé ne sont pas plus coupables que les autres (en particulier devant Dieu).

Mais notez bien que cela signifie aussi que les autres ne sont pas moins coupables qu'elles...
Et Jésus l'explique avec insistance : "Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous également".

Jésus parle alors de deux nouvelles : un mauvaise et une bonne.
La mauvaise, qu'il exprime clairement, est celle de la condamnation qui attend tout être humain, au jugement dernier : "vous périrez tous également".
Quant à la bonne, elle est sous-entendue dans cette condition : "si vous ne vous repentez pas".
C'est en effet une bonne nouvelle, car cela signifie que la porte est encore ouverte. Le jugement divin est suspendu au-dessus de la tête de chaque être humain, tel une "épée de Damoclès", mais chacun peut désormais s'écarter de dessous celle-ci ... en se tournant vers Dieu, dans un acte sincère de repentance et de foi.

Ce "si" signifie aussi que Dieu tient à nous laisser notre libre-choix, bon ou mauvais.
Formulé autrement, on dirait : "la balle est dans notre camp".

L'être humain est prêt à accepter une quelconque religion pour échapper au jugement. Il est facilement prêt à croire en n'importe quoi et en n'importe qui... mais si difficilement à se repentir envers Dieu.
Or, Dieu ne demande pas la religion des hommes, il demande leur repentance.

Que tout cela soit déjà (ou bien que cela devienne) une Bonne Nouvelle pour chacun de nous.
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